Recherche
ACTALIA Sécurité des aliments participe à de nombreux travaux visant à faire progresser les connaissances, les méthodes et les pratiques dans le domaine de la sécurité des aliments. ACTALIA Sécurité des aliments est impliquée dans de nombreux programmes collectifs de recherche d’envergure régionale, nationale ou européenne. Ces programmes bénéficient de financements publics et font donc l’objet d’une valorisation publique (intervention dans des colloques, articles scientifiques dans des revues à comité de lecture, diffusion dans la presse professionnelle, animation de formation avec des industriels par exemple).
Annuellement, une vingtaine de projets est conduite par les responsables de projet dans différents cadres financiers : consulter la liste des projets de recherche du Pôle Sécurité des aliments.
Les informations détaillées sur activités de R&D privées sur notre site actalia-virologie.com
Quelques projets emblématiques sont présentés ci-après pour illustration
DVAPEROX (2019-2021)
Ce projet financé par la DRAAF Normandie vise à étudier la faisabilité d’une implantation de DSVA (Décontamination des Surfaces par Voie Aérienne) dans des PME agro-alimentaires normandes au regard de différentes problématiques microbiologiques (présence de spores de moisissures, de Listeria monocytogenes par exemple). Ce programme propose une étude technico-économique des différents systèmes présents sur le marché et générera des résultats obtenus durant des essais sur 3 sites industriels.
CLEAN (2019-2021)
Ce projet financé par FFP (France Filière Pêche) vise à quantifier l’efficacité des procédures de nettoyage et désinfection au regard des allergènes dans des ateliers qui transforment des produits de la mer. Après avoir passé en revue les kits de diagnostic rapide proposés sur le marché pour la détection d’allergènes de crustacés, poissons et mollusques et retenus les mieux adaptés, ACTALIA a mis en œuvre, dans sa halle pilote, un protocole standard inspiré des pratiques professionnelles et a généré des résultats d’efficacité afin de proposer des optimisations des procédures actuelles.
PILOTRAITE (2017-2021)
Mise au point d’une machine à traire pilote pour étudier l’impact de la MAT sur la qualité du lait
Partenaires : IDELE, EI Purpan, INR, BIODYMIA, LEMMA, EPLEFPA, CFTC , CA Vendée, CRABFC, CA 64.
Ce projet vise à construire une MAT pilote pour étudier l’impact, en conditions contrôlées, de la MAT avec ses facteurs de variation sur la qualité du lait. Elle doit notamment permettre d’étudier les biofilms des MAT (implantation, maîtrise, destruction) en lien avec la qualité microbiologique du lait (d’origine bovine, caprine, ovine).
Cadre financier : CASDAR
Contact : Sawsen Dehaine
REUSSIR (2021- 2024)
« Réutilisation des Eaux USéeS traitées et autres eaux non conventionnelles pour l’IRrigation des cultures légumières normandes : définition de repères agronomiques, technico-économiques, logistiques et sanitaires »
Le changement climatique contribue à un besoin en eau croissant pour les cultures légumières normandes et de nouvelles problématiques liées à la gestion de la ressource en eau émergent. Il est donc important pour la production légumière de pouvoir adresser cette problématique dès à présent, afin de pouvoir anticiper les évolutions qui seront sans doute nécessaires à l’avenir.
Dans ce but, le projet REUSSIR vise à évaluer le potentiel de la réutilisation des eaux usées traitées et autres eaux non conventionnelles pour l’irrigation des cultures légumières normandes et à définir des repères agronomiques, technico-économiques, logistiques et sanitaires.
Ce projet est porté par ACTALIA, qui dispose d’une expertise sur l’étude des voies de contamination des aliments, et plus spécifiquement par les virus entériques et les parasites protozoaires (UMT ACTIA ViroControl 2, 2017-2022 ; UMT ACTIA Protorisk 2, 2020-2025), en partenariat avec le SILEBAN, interlocuteur privilégié de la filière légumière normande en termes de R&D, expert sur les cultures légumières régionales et en agronomie.
Les différentes actions de ce projet sont les suivantes :
- Constituer un référentiel de connaissances sur l’utilisation des eaux non conventionnelles pour l’irrigation des cultures légumières normandes (depuis leur production jusqu’à leur utilisation). A cette fin, un réseau d’acteurs impliqués et/ou concernés par la problématique sera développé. Ce travail devra permettre de mettre en exergue les points de vigilance, les avantages et les limites à la réutilisation d’eaux non conventionnelles.
- Identifier et caractériser des stations d’épuration et des sources d’eaux non conventionnelles pouvant être utilisées pour l’irrigation de cultures légumières sur le territoire normand
- Étudier la qualité microbiologique et chimique des eaux non conventionnelles
Une action de communication sera également tournée vers les producteurs légumiers et les différents acteurs concernés, pour présenter les résultats de l’étude.
Contact : S. LA CARBONA
Partenaire technique
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SURGELPRO (2018-2020)
Prévalence des parasites protozoaires sur les aliments crus surgelés, prêts à l’emploi (moules décortiquée et végétaux crus). Efficacité de la surgélation pour leur destruction.
Partenaires : AIR LIQUIDE et IAA
Ce projet permettra de générer des données de prévalence sur plusieurs centaines d’échantillons de matières premières et qualifiera l’efficacité de destruction de ces parasites par la surgélation cryogénique et mécanique. Il permettra de conclure sur la pertinence de considérer ce danger émergent dans le plan HACCP des entreprises utilisatrices.
Cadre financier : VALORIAL, Région Normandie
Contact : B. PICOCHE
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STRIP (2018-2022)
STress Responses In the foodborne protozoan Parasites Toxoplasma gondii and Cryptosporidium spp.
8 partenaires, co-coordonné par EA3800 URCA (Isabelle Villena) et ACTALIA
Ce projet vise à caractériser la réponse biologique des oocystes à différents stress rencontrés dans les matrices alimentaires (pH, conditions réductrices) et en industries 4ème gamme (oxydants). La réponse sera évaluée à différents niveaux (structure, métabolisme, potentiel infectieux …) par une approche multidisciplinaire. Dans un second temps, ACTALIA Sécurité des Aliments évaluera l’impact des stress oxydatifs sur la survie des oocystes associés aux matrices alimentaires, à une échelle pilote.
Cadre financier : ANR
Contact : S. LA CARBONA
OXYVIR (2017-2020)
Développement d’une méthode de dosage (directe ou indirecte) des norovirus humains infectieux dans les coquillages bivalves vivants
4 partenaires, coordonné par ACTALIA
Ce projet a pour objectif d’aboutir à une méthode fiable et rapide permettant d’estimer le danger à norovirus dans les coquillages bivalves vivants (huîtres, moules) dans les approches prospectives, sur les bases d’un risque infectieux au sens strict du terme. Cette méthode permettra ainsi de limiter les retraits de lots injustifiés du marché par application du principe de précaution dès lors que la présence de génome viral est détectée en utilisant la norme NF EN ISO 15216. La stratégie envisagée pour mettre au point cette méthode innovante sera menée selon trois approches différentes pour maximiser les chances de succès.
Cadre financier : FEAMP Mesure 47
Contact : N. BOUDAUD
OZONE 2020 (2015-2020)
L’ozone au service de la sécurité des aliments : potentialités de l’ozone pour la décontamination de légumes 4ème gamme
5 partenaires, coordonné par Suez (Sylvie Baig)
Ce projet industriel vise à démontrer l’efficacité microbicide de l’ozone à des échelles laboratoire et pilote pour la décontamination des légumes destinés au marché de la 4ème gamme au regard des bactéries, des virus et des parasites par comparaison avec l’eau chlorée actuellement utilisée comme auxiliaire technologique de référence. L’innocuité de l’ozone et la sécurité des installations et des opérateurs seront aussi évaluées. Ces données seront ensuite agrégées pour alimenter un dossier de demande d’autorisation d’utilisation de l’ozone comme auxiliaire technologique qui sera déposé auprès de la DGCCRF pour une expertise Anses. Une validation de la technologie ozone en milieu industriel sera engagée dans une dernière approche.
Cadre financier : FUI 19
Contact : B. PICOCHE et N. BOUDAUD
PATHOGREEN (2015-2019)
Contamination primaire des salades par les microorganismes pathogènes : points critiques et leviers de maîtrise.
6 partenaires, coordonné par le SILEBAN (Jacques Dubois)
Ce programme de recherche a pour ambition de renforcer la qualité sanitaire des salades destinées à la « 1ère et 4ème gamme ». Il vise à identifier les origines et les vecteurs de la contamination primaire des salades par les microorganismes pathogènes (bactéries, virus et parasites) en vue de proposer aux producteurs un guide harmonisé de bonnes pratiques culturales permettant d’améliorer la qualité sanitaire des produits avant transformation et/ou conditionnement.
Cadre financier : CASDAR
Contact : N. BOUDAUD et S. LA CARBONA
Projet BACTOSUR (2020-2022)
Utilisation de nouveaux intrants agricoles de gestion des stress biotiques et abiotiques (biostimulants, biocontrôle, substances de bases, préparations naturelles de plantes) et qualité sanitaire de légumes feuilles (salade, persil).
Projet coordonné par le Sileban
L’objectif du projet est d’évaluer les risques liés à l’utilisation de nouveaux intrants agricoles de gestion des stress biotiques et abiotiques (biostimulants, biocontrôle, substances de bases, préparations naturelles de plantes) sur la qualité sanitaire de légumes feuilles. L’enjeu est de sécuriser l’utilisation de de ces produits innovants, très souvent inclus comme un des piliers pour l’évolution des itinéraires techniques de production vers un moindre usage de produits phytosanitaires et de protéger ainsi les marchés de la filière légumière normande en allant au-delà de la législation actuelle en matière de contamination bactérienne des aliments.
Cadre financier : Fonds européen agricole pour le développement rural : l’Europe investit dans les zones rurales
Projet PATHOFOOD (2018-2022)
Décrypter l’hétérogénéité cellulaire et la distribution spatiale de pathogènes dans les matrices alimentaires en interaction avec les communautés microbiennes
Projet coordonné par l’INRA Auvergne- Rhônes-Alpes
Ce projet vise à modéliser le comportement de Listeria monocytogenes et Escherichia coli O157:H7 en prenant en compte l’écosystème alimentaire. Ce projet contribuera à une meilleure appréciation des risques microbiologiques liés à ces deux pathogènes en tenant compte des interactions microbiennes (flore annexe, flore technologique ou de biopréservation) et de l’hétérogénéité cellulaire et de la répartition spatiale de bactéries pathogènes dans deux types d’aliment (viande hachée et fromage à pâte molle) en caractérisant leur physiologie à l’échelle de leur microenvironnement.
Cadre financier : ANR
Contact : C. DENIS