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Actualités ACTALIA

17-01-2020

UMT PROTORISK 2 : l’aventure continue pour ACTALIA et l’EA7510-ESCAPE !

UMT Protorisk

L’UMT Protorisk 2 intitulée « Caractérisation et maîtrise de la contamination des aliments par les parasites protozoaires Cryptosporidium spp., Giardia duodenalis et Toxoplasma gondii » a reçu l’agrément du ministère chargé de l’alimentation pour 5 ans à partir de janvier 2020. Cette nouvelle UMT s’inscrit dans la continuité de l’UMT Protorisk 1, et associe, comme précédemment, ACTALIA et l’EA7510-ESCAPE, équipe de recherche co-labellisée par les Universités de Reims Champagne Ardenne et de Rouen Normandie et hébergeant les CNR de la Toxoplasmose et CNR-Laboratoire Expert Cryptosporidioses.

La confiance renouvelée par l’ACTIA et la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche en notre UMT Protorisk 2 fait écho à l’attention croissante portée aux parasites protozoaires par les autorités évaluatrices et gestionnaires des risques dans les aliments, aux niveaux international, européen et français. Les épidémies de cryptosporidiose en France pour lesquelles l’eau (fin 2019 ; > 130 cas avérés et dizaines de milliers de cas potentiels) ou du fromage blanc au lait cru (2017 ; > 150 cas avérés) ont été suspectés, les récents travaux qui mettent en évidence la présence de T. gondii dans les végétaux et les coquillages, et l’augmentation régulière du nombre de cas annuel de giardiose en Europe, témoignent de l’exposition forte mais méconnue des populations à ces parasites et de l’importance d’intégrer ces dangers émergents dans les plans HACCP industriels.

Grâce à l’UMT Protorisk 1

nous avons acquis de nouvelles compétences et développé une expertise sur les parasites protozoaires dans les aliments, reconnues au niveau européen. Forts de ces atouts et de la complémentarité de nos équipes, nos travaux de recherche se concentreront sur : i) la détermination du caractère infectieux des parasites ; ii) l’étude des voies de contamination des aliments ; iii) l’évaluation des mesures de maîtrise en aval de la production.

Ces nouvelles connaissances devraient contribuer à une meilleure compréhension des voies de contamination des aliments par ces parasites et des stratégies de contrôle adaptées, pour à termes,  mieux appréhender l’exposition à des parasites infectieux et l’importance de la transmission d’origine alimentaire.

Contact : Stéphanie LA CARBONAUMT Protorisk


Photo: Pixabay, le cas échéant